Nous sommes scandalisés de voir un article sans contexte et sans signature et donc, sans auteur connu, qui s’attaque a un honnête citoyen qui, nous dit-on a commis le pêché de Sodome et Gomorrhe en devenant homme politique. Ce constat fait référence à un article, paru ce 6 Mai dans les colonnes du site internet « Dakaractu »qui s’intitule : Me Sidiki KABA : Du « droit de l’hommiste » à l’homme politique.
Sans pour autant donner des cours d’éthique et de déontologie qui constituent le socle sur lequel repose le métier de journaliste ; cet article est une violation flagrante de ces règles primaires. Il n’est pas besoin qu’on le dise : un article de presse doit être signé. Bref, revenant au contenu en tant que tel, d’une certitude d’un vicaire, l’auteur avance une série d’amalgames et de contrevérités que nous allons démonter en quatre points :
1- Me KABA n’a jamais couru derrière les strapontins et l’auteur lui-même l’a affirmé dans son article qu’il a « connu tous les honneurs » et cela loin des lambris dorés du pouvoir. Il a bénéficié de la confiance du Président Macky SALL qui lui a donné l’occasion de servir son pays et sa localité. Pour cela, nous remercions Monsieur le Président de la République pour ce choix porté sur Me Sidiki KABA.
2- Les élections législatives ce sont déroulées en juillet 2012 alors que Me Sidiki KABA a rejoint l’attelage gouvernemental précisément le 2 Septembre 2013. Il faut revoir vos références pour ne pas tomber dans l’affirmation gratuite.
3- Me Sidiki KABA a grandi dans une grande famille, une vraie famille africaine et toute la ville de Tambacounda connait son père qui fut un bienfaiteur dont la générosité est encore louée à Tambacounda. Me KABA a perpétué l’œuvre de son père, il a toujours fait du social bien avant sa nomination. Pendant quinze ans durant, il est le parrain des phases départementales navétanes de Tambacounda. Les actions sont nombreuses et il n’est pas opportun de continuer de les énumérer dans ce texte.
4- La politique est une activité noble en ce sens qu’elle est une réponse aux préoccupations des populations. A notre avis, c’est un acte noble et de courage de s’engager en politique. Même si selon l’affirmation d’Alain : « Il y a deux espèces d’hommes, ceux qui s’habituent au bruit et ceux qui essaient de faire taire les autres ». Pour certains, la politique est l’apanage d’une certaines catégories personnes ; une ligne rouge à ne pas franchir pour les cadres et intellectuels, ils doivent être confinés dans le rôle d’experts et de spécialistes. Me KABA a eu le mérite et le courage de descendre sur le terrain marécageux de la politique. Rien ni personne ne le fera reculer devant l’immensité des défis qui assaillent notre localité. Qui ont pour noms : l’enclavement, le manque d’infrastructures, etc. C’est ce qui fait courir Me Sidiki KABA, pour répondre à votre question. Donc, le combat ne fait que commencer. Et, il a bien compris cette pensée de G. Pompidou : “Celui qui accepte les inconvénients de la vie politique, ses servitudes, ses responsabilités, ses salissures et parfois ses risques, le fait pour agir, pour imprimer sa marque aux événements, en un mot pour gouverner.”
Ibrahima BA
Conseiller municipal et départemental APR à Koussanar
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